dimanche 30 août 2009

LA PAIX REVIENT DANS LES CHEFS-LIEUX DES VILLES ET TERRITOIRES DU NORD ET DU SUD-KIVU

La paix est en train de revenir à une grande vitesse dans les villes et territoires du Nord et du Sud-Kivu, nonobstant le banditisme résiduel typique des agglomérations urbaines (voir ci-dessus photo de Bukavu).

L’on vit en effet maintenant librement à Goma, à Kiwanza, à Masisi, à Kanyabaonga, à Mushake, à Mwenga, à Mapulia, à Tubimbi, à Nyangezi, à Shabunda, sans la moindre hantise d’un éventuel contrôle du lieu par les rebelles.

Car depuis que le CNDP a réintégré l’armée nationale à la faveur du rapprochement entre le Rwanda et la RDC, le risque des affrontements armés entre les FARDC et des bandes organisées et bien structurées s’est fortement amoindri.

Toutefois, la question du rapatriement des FDLR dans leur pays et de l’intégration de quelques milices congolaises réfractaires doit être prise au sérieux pour que les populations qui vivent dans des villages éloignés de cités et de centres urbains puissent, elles aussi, humer l’air de la paix.

Par ailleurs, des questions ethnico-identitaires qui minaient l’est de la RDC naguère, commencent à être reléguées au second plan. En effet, le monde d’aujourd’hui est beaucoup plus marqué par la recherche des hommes et des femmes qui doivent servir avec dévouement les intérêts d’un pays, sans se poser la question s’ils sont de quelle lignée, sur quelle colline se trouve leur village. Le cas du président américain, Barack Hussein OBAMA, doit avoir interpellé plus d’un congolais.

Il faut donc que ceux qui immigrent dans un pays dont ils ne sont pas originaires prouvent réellement leur attachement à ce pays-là, sans faire le double jeu.

En somme, tout le monde doit sublimer l’amour et le pardon. C’est ce que doivent faire les FDLR et leurs frères qui doivent les recevoir au Rwanda. Que les FDLR reconnaissent leur tort et demandent réellement pardon, et que leurs frères l’acceptent et leur pardonnent du fond de cœur.

Aujourd’hui, l’Afrique n’a pas besoin des querelles byzantines, ethniques ou régionalistes. Elle a plutôt besoin de tous les bras de ses fils et filles pour booster sa reconstruction ; elle a plutôt besoin des bras de n’importe quel citoyen du monde d’où qu’il vienne, aux fins de se développer.

mardi 25 août 2009

DES CONTAINERS DE MOBILIERS DE BUREAU ET D’OUTILS INFORMATIQUES COMMANDES PAR LA DGRAD ENFIN ARRIVES

Plus de douze containers de mobiliers de bureau et d’ordinateurs commandés par la DGRAD sont enfin arrivés à Kinshasa. De quoi équiper tous les bureaux tant à Kinshasa qu’en provinces. La maximisation des recettes requiert, à n’en point douter, la célérité dans le traitement de l’information mais aussi la disponibilité pour tous de l’information ainsi traitée en temps réel.

Il va sans dire que la DGRAD doit être équipée d’ordinateurs partout où elle est implantée avant de prétendre à l’interconnexion par internet de toutes les Directions Provinciales de la RDC. La haute hiérarchie de cette régie s’inscrit donc dans l’heure du temps.

Qui plus est, Monsieur BRAVO KALIMA, représentant du fournisseur, a annoncé l’arrivée imminente d’autres containers.

lundi 24 août 2009

APRES SERGES MAHESHE, DIDACE NAMUJIMBO, C’EST LE TOUR DE KOKO CHIRAMBIZA DE TOMBER A FLEUR DE L’AGE A BUKAVU

Bukavu semble désormais être la ville congolaise la plus dangereuse pour les journalistes. En effet, en l’espace de deux ans, trois journalistes ont été sauvagement assassinés par les ennemis de la presse libre. Après Serges et Didace, voici le tour du journaliste, Koko Chirambiza, agé de 24 ans, de succomber ce dimanche 23 août 2009, après de multiples coups de poignard en plein cœur, assenés par des bandits. D’où vient cette intolérance ? La réponse à cette question épargnera, peut-être, d’autres journalistes d’aller ad patres.

LE MINISTRE NATIONAL DES FINANCES, MATENDA KYELU, SUR LE TERRAIN.

Après le périple qui l’avait conduit dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo (Kisangani, Bunia, Aru, Goma,…), le Ministre National des Finances a pris la direction du sud-ouest c’est-à-dire de Matadi et de Boma, toujours avec comme fil à plomb la redynamisation des Directions Provinciales des Régies financières sur fond de maximisation des recettes en perspective du bouclage du projet de Budget de l’exercice 2010. Il est accompagné dans cette tournée des Directeurs Généraux des trois régies financières, à savoir Deo RUGWIZA MAGERA de l’OFIDA, MANGENDA MUKOKO de la DGI et Jean ELONGO ONGONA de la DGRAD.

Aide-toi toi-même, puis le ciel t’aidera, dit-on. La République Démocratique du Congo doit d’abord compter sur ses propres ressources avant de compter sur l’aide extérieure.

DECRET N° 007/2002 DU 02 FEVRIER 2002 RELATIF AU MODE DE PAIEMENT DES DETTES ENVERS L’ETAT.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu, tel que modifié et complété à ce jour le Décret-loi constitutionnel n° 003 du 27 mai 1997 relatif à l’organisation et à l’exercice du pouvoir en République Démocratique du Congo, spécialement en son article 5, alinéa 2 ;

Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, la Loi n° 83-003 du 23 février 1983 notamment en ses articles 16, 33 alinéa 1er et 34 alinéa 1er ;

Vu le Décret-loi n°080 du 17 juin 1998 instituant une nouvelle unité monétaire en République Démocratique du Congo ;

Revu le Décret n° 068 du 22 avril 1998 portant création du franc fiscal ;

Vu la nécessité ;

DECRETE :

Article 1er : Le règlement des dettes envers l’Etat, notamment les contributions, impôts, droits, taxes, redevances ainsi que les pénalités, amendes, majorations et accroissements y afférents, est obligatoirement effectué au compte du Receveur de la régie financière ou de l’Entité administrative décentralisée concernée, en numéraire et/ou en scripturale, auprès des seuls organismes ou agents habilités, en application du présent Décret, à en recevoir le paiement et à en délivrer la preuve, ci-après appelés intervenants.

Article 2 : Ont qualité d’intervenant en application du présent Décret :

1. Les banques, la Caisse générale d’épargne du Congo(CADECO) et les autres institutions financières agréées.

2. Les attachés financiers des représentations diplomatiques de la République Démocratique du Congo à l’étranger.

3. Exceptionnellement et sur autorisation du Ministre ayant les finances dans ses attributions, les Comptables publics des recettes ou Receveurs affectés aux régies financières et aux Entités administratives décentralisées dans les localités ou les institutions financières agréées ne sont pas représentées.

Article 3 : Sous réserve des dispositions des points 2 et 3 de l’article 2 ci-dessus, seules les banques et la CADECO sont autorisées à recevoir la paiement des dettes envers l’Etat relevant de la compétence des régies financières : l’Office des Douanes et Accises(OFIDA), la Direction Générales des Contributions(DGC) et la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations(DGRAD).

Tous autres intermédiaires financiers, notamment les Coopératives d’épargne et des crédits agréées, n’interviennent dans le règlement des dettes envers l’Etat qu’en ce qui concerne les recettes des Entités administratives décentralisées(EAD).

Article 4 : La preuve de paiement des dettes envers l’Etat est constituée de l’ensemble des documents délivrés par l’intervenant attestant l’encaissement par lui, des paiements effectués en règlement des dettes envers l’Etat et dont les références sont portées sur la note de perception ou de versement.

Article 5 : Le Ministre ayant les finances dans ses attributions détermine, selon la qualité des intervenants, les documents devant constituer la preuve de règlement des dettes envers l’Etat telles que définies à l’article 1er du présent Décret.

Article 6 : Le Ministre ayant les finances dans ses attributions fixe, selon la qualité des intervenants, les détails endéans desquels les encaissements doivent être reversés au compte du Trésor Public.

Il détermine, selon la qualité des intervenants, les documents devant constituer la preuve de reversement au compte du Trésor Public des sommes encaissées au titre de règlement des dettes envers l’Etat.

Article 7 : Sous réserve des dispositions spécifiques applicables aux agents de l’Etat cités aux points 2 et 3 de l’article 2 ci-dessus, la rétention par les intervenants des paiements en règlement des dettes envers l’Etat au-delà du délai réglementaire fixé en vertu de l’article 6 ci-dessus, donne lieu à l’application, à charge du défaillant, d’une amende égale au double du montant dû, majoré d’un intérêt moratoire calculé au taux directeur de la Banque Centrale du Congo.

Article 8 : La falsification des preuves de paiement émis en vertu des dispositions de l’article 4 du présent Décret et/ou l’utilisation des documents ainsi falsifiés, sont passibles d’une amende fiscale égale au double des montants éludés, majorés d’un intérêt moratoire calculé au taux directeur de la Banque Centrale du Congo, sans préjudice des dispositions particulières du Code pénal. Cette amende fiscale est perçue dès la constatation de l’infraction, indépendamment des suites de l’action judiciaire.

Pour l’application de l’alinéa précédent et sous réserve des dispositions spécifiques applicables aux agents cités aux points 2 et 3 de l’article 2 ci-dessus, les intervenants sont tenus solidairement des amendes dues du fait de leurs préposés.

Article 9 : Les amendes prévues aux articles 7 et 8 ci-dessus et/ou le principal du montant litigieux sont mis en recouvrement selon les procédures légales et règlementaires particulières à chaque régie financière et aux Entités administratives décentralisées.

Article 10 : Le timbre fiscal est supprimé.

Le Ministre ayant les finances dans ses attributions fixe la date et les dispositions de retrait des timbres fiscaux en circulation à la date d’entrée en vigueur du présent Décret.

Article 11 : Le Ministre ayant les finances dans ses attributions est chargé de prendre tout Arrêté ministériel et/ou instruction pour l’application du présent Décret.

Article 12 : Sont abrogées les dispositions du Décret n° 067 du 20 avril 1998 relatif au mode de paiement des dettes envers l’Etat ainsi que toutes les dispositions antérieures contraires au présent Décret.

Article 13 : Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget est chargé de l’exécution du présent Décret qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Fait à Matadi, le 02 février 2002

Joseph KABILA

Général-Major

dimanche 23 août 2009

CIRCULAIRE MINISTERIELLE N° 007/CAB/MIN/FIN/98 DU 16 JUIN 1998 REGLEMENTANT LE PAIEMENT DES TAXES NON FISCALES EN PROVINCES POUR LE COMPTE DE LA DGRAD

En vue de permettre un meilleur suivi des recettes non fiscales, il est décidé le paiement de toutes les taxes et redevances perçues par la DGRAD aux lieux de leur constatation et de leur liquidation.

Ainsi, les versements se feront directement et intégralement aux comptes transitoires des recettes ouverts dans les livres de la Banque Centrale du Congo ou autres institutions mandatées aux noms des Directions provinciales ou urbaines respectives de la DGRAD.

Tout paiement effectué contrairement aux présentes instructions n’engage pas le Trésor Public et par conséquent ne peut être libératoire des droits dus.

Le Directeur Général de la DGRAD est chargé de l’application de la présente circulaire qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Fait à Kinshasa, le 16 juin 1998

Fernand TALA-NGAI

jeudi 20 août 2009

LA TOLERANCE ZERO SE TRANSFORME EN REGLEMENT DES COMPTES ET EN CABALE MEDIATIQUE

La politique de tolérance zéro pronée par la Raïs risque de se muer en une politique de reglement des comptes si l'on y prend garde. En effet, les pecheurs en eau trouble sont entrés en danse pour chercher à éliminer ce qu'ils appellent "les concurrents genants". Mais ils oublient que pour le Raïs, c'etait plutôt la sublimation des valeurs pures dont doit etre affublée une société moderne et démocratique, et non un cirque de reglements des comptes. Malheur à eux, car ils sont dejà dénichés par la surutilasation des medias dans le seul but de nuire aux autres et de retarder le développement de la RDC.

mercredi 19 août 2009

Y A-T-IL REELLEMENT MAFFIA A LA DGRAD OU C'EST LA GUERRE MEDIATIQUE LANCEE PAR LES CHERCHEURS DES POSTES ET LES DETRACTEURS DE LA DGRAD?

vendredi 14 août 2009

JEAN ELONGO VIENT DE REUSSIR LE PARI DE LA MAXIMISATION DES RECETTES NON FISCALES AU PREMIER SEMESTRE 2009.

Le Directeur Général de la DGRAD, Monsieur Jean ELONGO, vient de réussir avec brio le pari de la maximisation des recettes non fiscales au premier semestre 2009.

En effet, à en croire les chiffres par lui fournis ce 13 aout 2009 devant les Secrétaires Généraux des Services d’assiette, qualifiés et compétents pour juger de la pertinence desdits chiffres, sur les recettes de 61 milliards de francs congolais attendus de la DGRAD au premier semestre 2009 par le Gouvernement, cette dernière a réalisé 81 milliards, soit un taux d’exécution de 132,79%. En termes clairs, la DGRAD a rempli son contrat des performances pour la période considérée.

Pour les analystes moins avertis, cela peut paraitre facile. Mais au regard du contexte économique national marqué par le déséquilibre de sous-emploi entre l’offre et la demande globales des biens et services, il y a lieu de féliciter le Directeur Général de la DGRAD, Monsieur Jean ELONGO, qui ne ménage aucun effort pour redorer le blason terni de la DGRAD, en termes de recettes et de gestion du personnel.

jeudi 13 août 2009

LA TOLERANCE ZERO EN RDC OU LE LEITMOTIV DU MOMENT

Le développement de la RDC passe certainement par la lutte contre les antivaleurs qui gangrènent toute la société congolaise, et dont le coût économique s’évalue à des centaines de milliards de francs congolais.

En tête de ces antivaleurs, il y a certainement la corruption qui se métastase à l’instar d’un cancer dans tous les secteurs de la vie nationale, parfois changeant de forme mais gardant la même nuisance.

Il est donc grand temps pour tout congolais d’accepter la thérapeutique proposée par les autorités de la République pour extirper le mal.

samedi 1 août 2009

CHAMBARDEMENT A LA FONCTION PUBLIQUE EN RDC APRES LA MAGISTRATURE

LA FONCTION PUBLIQUE EPUREE DE MOUTONS NOIRS PAR LE PRESIDENT KABILA EN RDC.

La marche vers une société égalitaire est plus que jamais engagée en RDC. En effet, la fonction publique vient d’être épurée de moutons noirs, à l’instar de la magistrature, par le président de la République.

En rappel, que de fonctionnaires de l’Etat n’ont-ils pas vu durant dix, vingt ans ou des années et des années, leurs grades de recrutement être bloqués, combien sont restés sans numéros matricules ou sans salaires, tout simplement parce que les moutons noirs étaient favorisés ou avaient miné la voie de passage- sans cursus ou background ?

L’heure est donc venue pour que le soleil brille pour tout le monde, et pour que des corrections soient apportées à toutes les pratiques inacceptables de blocage de grades, d’absence de sanctions positives- ou négatives- selon les cas, d’agents sans numéros matricules, de fonctionnaires visibles seulement le jour de la paie, de manque de ponctualité et d’assiduité au service, de zones salariales à rémunération différenciée, de manque de productivité, de rendement moyen par agent inférieur à la rémunération même touchée, d’effectifs incompatibles avec les impératifs de production ou mal repartis sur l’étendue du territoire national, ou encore sédentarisés dans des grands centres urbains, faisant plus « la politique » et « le business » plutôt que l’administration.

La fonction publique doit être un modèle, une référence, une plate-forme, un creuset d’excellence devant impulser le nouvel élan pour la refondation de tous les secteurs d'activités de la vie nationale, et partant, pour les cinq chantiers de la République Démocratique du Congo.