lundi 28 septembre 2009

LES FEUX DE SIGNALISATION SONT PLACES SUR LES ROUTES DE MBUJIMAYI

C'est pour la première fois que les feux de signalisation sont placés sur les routes de Mbuji-Mayi depuis ce matin, apprenons-nous de notre correspondant depuis cette ville de la RDC, Chef-lieu de la province du Kasai Oriental, aux fins d'aider à la circulation routière surtout en ce moment où cette ville connait la recrudescence de beaucoup de cas d'accidents meurtriers causés par des chauffards et des taxi-motos qui pullulent sur les ruelles de Mbuji-Mayi.

Le cas de 5 morts tués au rond-point COHYDRO par un camion en détresse et celui de l'Administrateur Gestionnaire de la Zone de santé de Miabi, Edouard MUAMBA, tué sur Inga, sont encore frais dans la mémoire des Mbujimayiens.

Les premiers feux de signalisation ont été placés sur avenue Inga à côté de la station en construction de Maman MONALUXE, tout près de la polyclinique Miba.


samedi 26 septembre 2009

L’EXECUTION DU BUDGET 2010 DE LA RDC S’ANNONCE DIFFICILE PAR MANQUE D’IMPRIMES DE VALEUR



L’exécution du Budget 2010 de la République Démocratique du Congo s’annonce difficile par manque d’imprimés de valeur et de documents administratifs dans quelques Ministères clés comme les Transports, la Justice et l’Intérieur.

Tenez ! Il y a bien des lustres qu’ on n’est plus en mesure au Ministère des Transports et voies des communications de mettre en circulation dans les provinces un nouveau Permis de conduire ou même un Tenant lieu de Permis de conduire en remplacement de l’ancien Permis de conduire bleu de la République du Zaïre dont d’ailleurs le stock est déjà épuisé, et ce malgré le nombre toujours élevé des requérants dans nos provinces.

A Kinshasa, il y a certes le Permis de conduire sous forme de macaron; mais à l’intérieur du pays, il n y a rien.

Au Ministère de la Justice, l’épuisement du stock des Certificats de nationalité met en mal les recettes à générer par la vente de cet imprimé de valeur.

Au Ministère de l’Intérieur, le stock inexistant des cartes d’identité ne plaide pas en faveur de la maximisation des recettes de ce ministère.

Par ailleurs, il faudrait revoir à la hausse les taux des Arrêtés interministériels pour que les recettes générées par les imprimés de valeur puissent couvrir les frais d’impression et de transport desdits imprimés.

C’est fort de cela que nous plaidons pour le retour à la fixation des prix ou des taux des imprimés de valeur en franc fiscal, dont l’indexation tacite au taux du dollar américain permettait de se prémunir contre la dépréciation inexorable du franc congolais.

La solution palliative serait que la DGRAD procède à l’ordonnancement des demandes des requérants même si, manifestement, il y a des difficultés pour l’approvisionnement de tout le pays en imprimés de valeur, tel le cas du Permis de conduire.

Malheureusement, il y a des assujettis qui ne jurent que par les imprimés de valeur.

jeudi 17 septembre 2009

LITIGE OPPOSANT LA DPI A LA CADECO A MBUJI-MAYI POUR LE NON-REVERSEMENT DE PLUS DE VINGT MILLIONS DE FRANCS CONGOLAIS

Il faut préciser que le texte légal qui regit une telle question en RDC est le Décret n°007/2002 du 02 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes envers l’Etat ainsi que l’Arrêté ministériel n° 076/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 11 février 2002 portant mesures d’application du Décret précité.

Voici une copie du Décret 007/2002 :

DECRET N° 007/2002 DU 02 FEVRIER 2002 RELATIF AU MODE DE PAIEMENT DES DETTES ENVERS L’ETAT.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu, tel que modifié et complété à ce jour le Décret-loi constitutionnel n° 003 du 27 mai 1997 relatif à l’organisation et à l’exercice du pouvoir en République Démocratique du Congo, spécialement en son article 5, alinéa 2 ;

Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, la Loi n° 83-003 du 23 février 1983 notamment en ses articles 16, 33 alinéa 1er et 34 alinéa 1er ;

Vu le Décret-loi n°080 du 17 juin 1998 instituant une nouvelle unité monétaire en République Démocratique du Congo ;

Revu le Décret n° 068 du 22 avril 1998 portant création du franc fiscal ;

Vu la nécessité ;

DECRETE :

Article 1er : Le règlement des dettes envers l’Etat, notamment les contributions, impôts, droits, taxes, redevances ainsi que les pénalités, amendes, majorations et accroissements y afférents, est obligatoirement effectué au compte du Receveur de la régie financière ou de l’Entité administrative décentralisée concernée, en numéraire et/ou en scripturale, auprès des seuls organismes ou agents habilités, en application du présent Décret, à en recevoir le paiement et à en délivrer la preuve, ci-après appelés intervenants.

Article 2 : Ont qualité d’intervenant en application du présent Décret :

1. Les banques, la Caisse générale d’épargne du Congo(CADECO) et les autres institutions financières agréées.

2. Les attachés financiers des représentations diplomatiques de la République Démocratique du Congo à l’étranger.

3. Exceptionnellement et sur autorisation du Ministre ayant les finances dans ses attributions, les Comptables publics des recettes ou Receveurs affectés aux régies financières et aux Entités administratives décentralisées dans les localités ou les institutions financières agréées ne sont pas représentées.

Article 3 : Sous réserve des dispositions des points 2 et 3 de l’article 2 ci-dessus, seules les banques et la CADECO sont autorisées à recevoir la paiement des dettes envers l’Etat relevant de la compétence des régies financières : l’Office des Douanes et Accises(OFIDA), la Direction Générales des Contributions(DGC) et la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations(DGRAD).

Tous autres intermédiaires financiers, notamment les Coopératives d’épargne et des crédits agréées, n’interviennent dans le règlement des dettes envers l’Etat qu’en ce qui concerne les recettes des Entités administratives décentralisées(EAD).

Article 4 : La preuve de paiement des dettes envers l’Etat est constituée de l’ensemble des documents délivrés par l’intervenant attestant l’encaissement par lui, des paiements effectués en règlement des dettes envers l’Etat et dont les références sont portées sur la note de perception ou de versement.

Article 5 : Le Ministre ayant les finances dans ses attributions détermine, selon la qualité des intervenants, les documents devant constituer la preuve de règlement des dettes envers l’Etat telles que définies à l’article 1er du présent Décret.

Article 6 : Le Ministre ayant les finances dans ses attributions fixe, selon la qualité des intervenants, les détails endéans desquels les encaissements doivent être reversés au compte du Trésor Public.

Il détermine, selon la qualité des intervenants, les documents devant constituer la preuve de reversement au compte du Trésor Public des sommes encaissées au titre de règlement des dettes envers l’Etat.

Article 7 : Sous réserve des dispositions spécifiques applicables aux agents de l’Etat cités aux points 2 et 3 de l’article 2 ci-dessus, la rétention par les intervenants des paiements en règlement des dettes envers l’Etat au-delà du délai réglementaire fixé en vertu de l’article 6 ci-dessus, donne lieu à l’application, à charge du défaillant, d’une amende égale au double du montant dû, majoré d’un intérêt moratoire calculé au taux directeur de la Banque Centrale du Congo.

Article 8 : La falsification des preuves de paiement émis en vertu des dispositions de l’article 4 du présent Décret et/ou l’utilisation des documents ainsi falsifiés, sont passibles d’une amende fiscale égale au double des montants éludés, majorés d’un intérêt moratoire calculé au taux directeur de la Banque Centrale du Congo, sans préjudice des dispositions particulières du Code pénal. Cette amende fiscale est perçue dès la constatation de l’infraction, indépendamment des suites de l’action judiciaire.

Pour l’application de l’alinéa précédent et sous réserve des dispositions spécifiques applicables aux agents cités aux points 2 et 3 de l’article 2 ci-dessus, les intervenants sont tenus solidairement des amendes dues du fait de leurs préposés.

Article 9 : Les amendes prévues aux articles 7 et 8 ci-dessus et/ou le principal du montant litigieux sont mis en recouvrement selon les procédures légales et règlementaires particulières à chaque régie financière et aux Entités administratives décentralisées.

Article 10 : Le timbre fiscal est supprimé.

Le Ministre ayant les finances dans ses attributions fixe la date et les dispositions de retrait des timbres fiscaux en circulation à la date d’entrée en vigueur du présent Décret.

Article 11 : Le Ministre ayant les finances dans ses attributions est chargé de prendre tout Arrêté ministériel et/ou instruction pour l’application du présent Décret.

Article 12 : Sont abrogées les dispositions du Décret n° 067 du 20 avril 1998 relatif au mode de paiement des dettes envers l’Etat ainsi que toutes les dispositions antérieures contraires au présent Décret.

Article 13 : Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget est chargé de l’exécution du présent Décret qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Fait à Matadi, le 02 février 2002

Joseph KABILA

Général-Major

Voici par ailleurs ce que disent les articles 8 et 9 de l’Arrêté ministériel n° 076/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 11 février 2002 portant mesures d’application du Décret n°007/2002 du 02 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes envers l’Etat :

Article 8 : Les intervenants CADECO et autres institutions financières agréées établissent journellement le relevé de perceptions par point de perception.

Article 9 : Les intervenants reversent le montant total des recettes des Régies financières au compte du Trésor Public ouvert dans les livres de la Banque Centrale du Congo, de ses agences ou correspondants, dans les 48 heures de leur encaissement, dans les Villes et Localités où la Banque Centrale du Congo est implantée ou représentée.

Ils reversent, dans les mêmes délais, les recettes des Entités Administratives Décentralisées dans les comptes bancaires de celles-ci. (FIN DE CITATION)

Quand nous prenons l’article 2 du Décret n° 007/2002, nous voyons clairement que la CADECO est autorisée d'encaisser les recettes publiques.

Quand nous prenons l’article 8 de l’Arrêté ministériel, nous y voyons que la CADECO est tenue de reverser les recettes publiques encaissées par elle dans les 48 heures sans autre forme de procès.

Quand nous prenons l’article 7 du Décret n° 007/2002, nous trouvons que la CADECO/MBUJI-MAYI qui n’a pas reversé les fonds perçus dans le délai, doit payer une amende égale au double du montant non reversé, à laquelle il faut ajouter des intérêts de retard calculés au taux directeur ou au taux de réescompte appliqué par la Banque Centrale du Congo, qui est de plus ou moins 20% l’an.

Nulle part dans les textes légaux interrogés, il est ouvert la possibilité pour la CADECO ou pour tout autre intervenant bancaire ou institution financière agréée, d’utiliser les fonds encaissés pour besoin de fons de roulement. C’est absolument prohibé !

Toutefois, les intervenants bancaires sont autorisés à percevoir les frais bancaires sur chaque versement des impôts, taxes, droits et redevances aux fins de leur permettre de couvrir toutes les charges inhérentes aux opérations d’encaissement des recettes de l’Etat( garde de fonds, convoyage, frais de transport, …. ). Ce que fait d’ailleurs la CADECO à Mbuji-Mayi. Elle perçoit des frais bancaires fixés librement par elle-même pour couvrir les charges d’exploitation.

Comme on le voit dans ce dossier, la CADECO s’est donc inscrite en marge de la légalité en touchant à l’intégrité des recettes du Trésor et en les utilisant à autre chose, changeant ainsi leur destination initiale et légale qui est le compte du Trésor ouvert en les livres de la Banque Centrale du Congo.

samedi 5 septembre 2009

COMMENT DEVELOPPER LES PROVINCES DE LA RDC SANS TROP COMPTER SUR LA RETROCESSION EN PROVENANCE DU GOUVERNEMENT CENTRAL ?

La question posée doit certainement intéressée tous les Gouverneurs de province au moment où les différents Budgets provinciaux sont en train d’être défendus devant les assemblées provinciales.

Dans toutes les provinces pratiquement, il a été constaté une sous mobilisation des recettes propres due au fait que les agents percepteurs provinciaux ne maitrisent pas les textes légaux et réglementaires relatifs aux finances publiques provinciales.

Nous en voulons pour preuve la non-perception de la taxe de 2,5% assise sur la vente des immeubles non enregistrés aux titres immobiliers c’est-à-dire ne possédant pas de certificat d’enregistrement (Cfr le Décret n° 089 du 20 juillet 1998 et son Arrêté d’exécution).

Prenons par exemple ce cas pratique: si chaque mois 100 parcelles non enregistrées sont vendues au prix moyen de 5000$, la province doit donc recouvrer 12.500$ au titre de la taxe de 2,5% précitée, soit 10.250.000 FC par mois (1$=820 FC).

En effet :

1. Assiette=100x5000$=500.000$/mois.

2. Taxe de 2,5%=500.000$X2,5%=12.500$/mois ou 10.250.000 FC/mois.

3. Annuellement=10.250.000X12=123.000.000 FC par an.

Dites-nous Messieurs les Gouverneurs de province, il y a donc lieu de ne plus seulement compter sur la rétrocession en provenance de Kinshasa !

AU PROCHAIN CAS PRATIQUE !

jeudi 3 septembre 2009

LE MINISTRE MICHEL BOTORO A REUSSI A BOUSCULER L’ORDRE ETABLI

Depuis son arrivée à la tête du Ministère de la Fonction Publique en RDC, le Ministre Michel BOTORO BODIAS a toujours inspiré confiance aux fonctionnaires. Les tout derniers événements n’ont fait que raffermir cette confiance. En effet, c’est durant des lustres que le Président de la République n’avait plus nommé des cadres de commandement de l’Administration Publique. Il eût fallu que le Ministre BOTORO arrivât pour que l’ordre établi fût bousculé. Et qu’enfin, les fonctionnaires vissent la nouvelle ère pointer à l’horizon. Les fonctionnaires disent donc merci au Président Joseph KABILA pour la perspicacité de ses choix.